
Titre : La Laïsha, tome 1 : Amalia
Auteur : Solène Chartier
Éditeur : Auto-édition
Nombre de pages : 59 pages
Résumé :
Amalia, princesse de l'un des royaumes humains de Tshiik, est victime d'une maladie rare qui l'empêche de remplir son rôle. Mais tout le monde ignore ce fait, car depuis toujours, une autre la remplace. Découvrez son histoire.
Chronique :
Je remercie Solène Chartier pour sa confiance ainsi que Simplement.pro grâce à qui tout est possible.
Aujourd'hui, je vous retrouve avec le tome 1 de la saga La Laïsha, qui est une saga de fantasy dans laquelle Amalia, l'héritière du trône de Tshiik, est atteinte d'une maladie grave et rare. Pour éviter de montrer la faiblesse de leur fille, les parents d'Amelia vont « la remplacer » pour tout ce qui est d'ordre public.
Comme d'habitude, je vais séparer ma critique en plusieurs parties : écriture, intrigue, personnage et univers.
ÉCRITURE
L'écriture est agréable et plutôt fluide. Cependant, dans ce récit, il y a beaucoup trop d'ellipses temporelles, ce qui déséquilibre un peu tout le roman. En effet, malgré un équilibre narratif — ratio récit/dialogue — plutôt cohérent avec le genre et le tome, l'auteure fait trop de saut dans le temps là où elle devrait faire des descriptions. Ainsi, en faisant cela, le lecteur a beaucoup moins de temps pour « connaître » l'univers de l'auteure, pour s'attacher et s'identifier aux personnages et pour apprécier les relations entre lesdits personnages. Ainsi, tout le roman semble superficiel à cause de cette manière d'écrire. De ce fait, malgré cette plume agréable, cet équilibre narratif plus ou moins maîtrisé, ces sauts dans le temps déséquilibrent tout le reste et rend ce tome bancal. Dans ce cas-ci, l'auteure devrait songer à une réécriture et pourquoi pas faire appel à des bêtas ou des alpha-lecteurs pour la guider dans ce processus. Ce n'est pas toujours facile de voir les défauts de son œuvre, surtout quand c'est la première.
INTRIGUE
L'intrigue a un potentiel énorme, je trouve. En effet, c'est très original de remplacer une princesse malade par une fille « du peuple » en bonne santé pour éviter au royaume de montrer sa faiblesse, surtout quand c'est la seule héritière du royaume. Cependant, dans la « pratique », on va peu à peu « sombrer » dans le cliché et l'originalité va finir en second plan tandis que la romance prendra de plus en plus de place au fil des pages. La romance en elle-même aurait pu être bien, le lecteur aurait pu s'attacher aux deux personnages. Cependant, les ellipses temporelles sont trop nombreuses et le lecteur n'a pas le temps de s'attacher aux personnages ou même à leur relation. Mais si l'auteure développe davantage son intrigue, je pense que ce livre serait presque parfait !
PERSONNAGE
Au final, le problème est le même partout : les sauts dans le temps. Et cela impacte également les personnages. Le fait que le lecteur s'identifie à un personnage vient du fait que ledit personnage fait telle action et que le lecteur se dit : « Moi aussi, j'aurai fait cela ». Mais ici, tout va trop vite. Les pages se tournent vite et on arrive rapidement à la fin du livre. De ce fait, l'attachement aux personnages et à leurs relations saute à la trappe.
UNIVERS
J'ai très peu de choses à critiquer concernant l'univers, car j'ai très peu d'éléments sur celui-ci. Il y a eu très peu de descriptions sur le monde créé par l'auteure. En soi, ce n'est pas forcément négatif. En effet, on sait qu'on est dans un monde imaginaire, on connait les noms des royaumes, un peu la géopolitique, mais il y a très peu de descriptions. Cependant, cela n'empêche pas le lecteur de lire.
En conclusion... c'est un livre qui possède un grand potentiel de par son intrigue originale. Cependant, celui-ci mériterait d'être davantage développé pour faire disparaître les petits défauts.
Note : 7.5/10
MissLalieBook, Posté le dimanche 06 juin 2021 07:27
Guicha a écrit : "
"C'est super ! Tant mieux dans ce cas. Cette chronique n'est que mon avis et n'engage que moi. Personnellement, le rythme et les nombreuses ellipses temporelles m'ont freinée dans ma lecture.